Vous le savez sûrement si vous me suivez depuis quelque temps. Au mois de mai dernier, j’ai accompagné un petit groupe de passionnés pour un stage photo exceptionnel au Costa Rica. Cela faisait longtemps que l’idée me trottait dans la tête et c’est en 2018 que ce beau projet a pu se concrétiser !
Comme je vous en ai pas mal parlé en début d’année, il me semblait normal de vous faire un retour sur ce stage et sur notre expérience au cœur de la biodiversité du Costa Rica.
Aujourd’hui je vous propose donc de découvrir le récit détaillé de notre aventure, des anecdotes sympas et quelques-unes des photos prises pendant le séjour.
Jour 1
Le premier jour, le rendez-vous est donné en fin d’après-midi dans un salon de notre hôtel à San José. Pour cette édition 2018, le groupe est constitué de personnes venant d’horizons divers : Isabelle et Jean-Laurent de France, Nicole de Suisse et Marie-France et Denis du Québec. Cela promet de belles rencontres et des échanges riches !
Certains participants sont arrivés quelques jours auparavant et ont pu profiter du superbe jardin de l’hôtel. Avec ses 4 hectares et ses 600 espèces recensées (dont 51 espèces d’orchidées et 157 espèces d’arbres) ce jardin tropical offre des possibilités immenses pour la photo. Il a d’ailleurs reçu récemment le prix du meilleur jardin décerné par l’Association Nationale des Jardins du Costa Rica.
Après avoir fait connaissance, parlé du programme excitant des jours suivants et répondu aux premières questions, nous prenons rendez-vous pour le lendemain matin.
Jour 2
Ce matin, la journée démarre par une session en salle. Nous commençons par un tour de table pour apprendre à mieux nous connaître. Ces discussions me permettent de cerner avec plus de précision le niveau et les attentes de chaque participant.
Puis, nous enchaînons avec une présentation sur la photo au flash. Cet accessoire est très utile en milieu tropical où la lumière est souvent difficile à gérer (contre-jour, manque de lumière, etc.).
Pour partir sur de bonnes bases, je détaille les situations où le flash est utile et je présente les principaux réglages en m’appuyant sur des exemples concrets. L’objectif est également de pratiquer pour que chacun soit prêt une fois sur le terrain. La présentation est donc ponctuée de petits exercices pour apprendre à maîtriser les différents réglages du flash.
En fin de matinée, nous prenons la route en direction de la Côte Pacifique pour rejoindre notre prochain spot photo. Nous arrivons à notre nouvel hôtel pour le déjeuner, un magnifique établissement niché au milieu de la forêt tropicale.
L’après-midi, nous faisons quelques kilomètres de route pour rejoindre le Río Tárcoles où nous attend notre bateau privatif. Le capitaine est déjà aux commandes et il est prêt à nous faire découvrir cette formidable rivière et les trésors qu’elle renferme.
Parmi les sujets emblématiques, nous avons la chance de photographier de nombreux oiseaux comme le caracara à tête jaune, plusieurs espèces de hérons, des échasses, des martins-pêcheurs, des cormorans ou encore l’étonnant anhinga d’Amérique. Les berges de la rivière abritent également des reptiles tels que des basilics, des iguanes et des crocodiles américains (dont certains individus font plus de 5 mètres de long !)
À la fin de l’excursion, nous rejoignons l’embouchure de la rivière où nous attend un superbe coucher de soleil sur l’Océan Pacifique. Nous laissons de côté les animaux quelques instants pour nous consacrer à la photo de paysage. L’impression d’être coupé du monde, le chant des oiseaux et les couleurs chaudes qui embrasent le ciel rendent cet instant magique !
Après le dîner, la journée n’est pas encore tout à fait terminée… Nous partons à la rencontre d’un animal extraordinaire qui fréquente les jardins de l’hôtel pendant la nuit : la rainette aux yeux rouges.
Cette petite grenouille est l’un des emblèmes du Costa Rica et elle mérite bien son statut ! Les stagiaires en profitent pour mettre en pratique les techniques apprises le matin telles que le flash déporté et l’utilisation d’un diffuseur de lumière.
Jour 3
Après une bonne nuit de repos, la journée commence en écoutant la douce musique de la nature. Quelle merveille de pouvoir se réveiller avec le chant des oiseaux !
Ce matin, une nouvelle excursion est programmée sur le Río Tárcoles. Nous nous dirigeons aujourd’hui vers une autre partie de la rivière et nous explorons un bras qui s’engouffre dans la mangrove.
C’est une bonne opportunité pour photographier des oiseaux que nous n’avions pas pu voir la veille : des pélicans bruns, des ibis, des aigrettes, un héron bleu en vol mais aussi des rapaces comme la buse noire.
En retournant au débarcadère, nous assistons à un spectacle formidable. Des frégates tournent dans le ciel puis plongent subitement pour pêcher des poissons dans la rivière. La rapidité et l’agilité avec laquelle les oiseaux se déplacent sont tout simplement impressionnantes !
L’après-midi est consacrée à la photo macro dans les jardins de l’hôtel. Dans ce lieu unique, on trouve de nombreux amphibiens dont l’étonnant dendrobate doré. L’objectif de cette session est de photographier la grenouille dans un décor naturel et de trouver un arrière-plan intéressant.
Enfin, nous terminons la journée avec une session improvisée pour photographier des fourmis coupe-feuille. Ces fourmis se rencontrent uniquement dans les régions tropicales du continent Américain et elles sont connues pour pratiquer une forme d’agriculture.
En effet, elles découpent puis transportent de petits morceaux de feuilles et de fleurs qu’elles ramènent jusqu’à leur nid. Ces végétaux sont ensuite utilisés pour faire pousser un champignon dont elles se nourrissent. Eh oui, ce n’est pas l’Homme qui a inventé l’agriculture mais ce sont les fourmis, il y a plus de 30 millions d’années !
Ces fourmis champignonnistes ne sont pas faciles à photographier car elles sont très petites et elles bougent tout le temps. Nous utilisons donc un dispositif à plusieurs flashs pour figer leur mouvement et faciliter la prise de vue. L’objectif est de réaliser des portraits impressionnants de ces fourmis portant des morceaux de feuilles au-dessus de leur tête.
Jour 4
Après le petit-déjeuner, nous nous donnons rendez-vous dans une salle de l’hôtel pour une nouvelle présentation consacrée à la photo de paysage. Nous avons beaucoup pratiqué et parlé de photo animalière depuis le début du stage. Il est donc temps de consacrer du temps à cette discipline !
Durant la présentation, j’insiste particulièrement sur les éléments clés qui font la réussite d’une photo de paysage. La composition, la gestion des lumières difficiles, l’utilisation des filtres ou encore la technique HDR sont au programme. La présentation se termine par une séance de questions/réponses qui permet de poursuivre la discussion avec des échanges intéressants.
Nous quittons ensuite notre hôtel pour rejoindre notre prochaine destination située plus au sud sur la Côte Pacifique. Nous déjeunons dans un restaurant en bord de mer, puis nous arrivons à notre nouvel hôtel en début d’après-midi.
Après avoir déchargé les bagages, nous avons un peu de temps pour découvrir la réserve privée de l’hôtel. La végétation est luxuriante et nous longeons un petit cours d’eau à la recherche d’animaux. Après quelques minutes de marche, nous faisons la rencontre d’un superbe oiseau qui fréquente régulièrement les lieux : le motmot à tête bleue.
Cet oiseau tire son nom des plumes bleu turquoise qui ornent le dessus de sa tête. Mais ce qui le rend unique, ce sont aussi ses deux plumes caudales qui s’étirent sur plusieurs centimètres et se terminent par deux “raquettes”. Quand on voit un motmot dans la nature, on peut difficilement le confondre avec un autre oiseau.
En fin d’après-midi, nous prenons la route pour rejoindre une petite plage déserte au bord de l’Océan Pacifique et photographier le coucher de soleil. La plage est entourée par de nombreux récifs dont le plus imposant est surplombé par des cocotiers. Pour ne rien gâcher, la lumière est souvent splendide à cet endroit. C’est le spot idéal pour faire de magnifiques photos de paysages !
À notre arrivée sur les lieux, chacun s’affaire pour préparer son matériel : trépied, appareil photo, filtres et télécommande. Une fois que le matériel est en place, les participants commencent à mettre en application les conseils qui ont été donnés le matin pendant la présentation.
Ce jour-là nous sommes particulièrement chanceux car la lumière est remarquable. La lumière commence par se teinter d’une jolie couleur orange qui est aussi belle que furtive… Puis, quelques instants après le coucher du soleil, nous profitons de jolies teintes violettes qui subliment le paysage et lui donnent un tout autre visage.
Avec des cartes mémoire remplies et des étoiles plein les yeux nous regagnons notre hôtel pour un dîner et une nuit bien mérités.
Jour 5
Le cinquième jour, nous nous dirigeons vers l’un des parcs les plus célèbres du Costa Rica : le Parc National de Manuel Antonio. Malgré son statut de plus petit parc du pays, Manuel Antonio contient des écosystèmes variés (forêt primaire, forêt secondaire, mangrove, paysages côtiers) et une faune riche.
À notre arrivée, nous mettons le cap vers la mangrove où nous nous arrêtons pour photographier des crabes. Nous rejoignons ensuite le bord de mer à la rencontre de nouveaux animaux. Un agouti croise notre chemin et prend la poste quelques secondes avant de s’engouffrer dans la végétation dense. Les iguanes à queue épineuse sont plus dociles et se laissent photographier facilement pendant leur bain de soleil.
Les forêts du parc sont également connues pour leurs populations de singes. Nous avons la chance de voir et de photographier 3 espèces de singes sur les 4 espèces présentes au Costa Rica : le capucin moine, le singe hurleur et le singe écureuil.
À côté des singes, un autre animal incontournable peuple les forêts du parc : le paresseux à 3 doigts. Nous croisons différents individus durant notre visite du parc. C’est toujours fascinant de voir cet animal se déplacer avec la lenteur qui le caractérise. La rencontre la plus touchante a été de voir un bébé paresseux cramponné au ventre de sa maman à plus d’une dizaine de mètres du sol !
La matinée se termine par une baignade dans les eaux cristallines du Pacifique pour ceux qui le souhaitent. Le reste du groupe continue de photographier les capucins moines, un raton crabier qui se prélasse sur une branche et un serpent perroquet qui joue à cache-cache dans la végétation.
Après le déjeuner et une halte à notre hôtel, nous rejoignons à nouveau notre petite plage de rêve pour photographier le coucher de soleil. Aujourd’hui la marée est un peu plus basse que la veille. Cela nous permet d’avancer davantage sur les récifs et de réaliser des poses longues en enregistrant le va-et-vient des vagues.
Un gros orage nous menace et ne nous permet pas de photographier le coucher de soleil. Nous décidons donc de rentrer à l’hôtel un peu plus tôt que prévu après une journée néanmoins bien remplie. C’est aussi cela la photo nature, il faut savoir prendre ce que Dame Nature nous offre !
Jour 6
Après le petit-déjeuner, nous profitons une dernière fois de la réserve de l’hôtel pour partir à la rencontre de la faune locale. Il arrive que des singes écureuil viennent se nourrir des fruits présents sur les arbres de la réserve. Ce matin-là, nous ne verrons pas de singes. Mais c’est finalement une rencontre plus étonnante qui s’offre à nous.
Alors que nous quittons la réserve, nous sommes attirés par le manège inhabituel d’un motmot à tête bleue. Cet individu fait des allers-retours entre un arbre et une zone située au niveau du sol. En s’approchant discrètement, on remarque que cet individu tient un serpent corail dans son bec… Et qu’il s’en sert pour nourrir ses oisillons !
Ce fut un moment incroyable à voir et à photographier. Comme nous avons gardé une bonne distance avec les oiseaux, la prise de vue n’a pas été très simple… Mais c’est probablement l’un des meilleurs comportements que nous avons pu observer.
Après toutes ces émotions, nous mettons le cap vers notre future destination : les montagnes mystérieuses de la Cordillère de Talamanca. En route nous faisons une halte dans un petit soda (le nom d’un restaurant local au Costa Rica) d’où il est possible de profiter d’un superbe panorama sur la vallée de San Isidro El General.
Nous arrivons à destination pour le déjeuner où un bon repas chaud nous attend. Après plusieurs jours passés au niveau de la mer, l’air frais et vivifiant de la montagne est le bienvenu !
En début d’après-midi, nous nous donnons rendez-vous dans une salle de l’hôtel pour une nouvelle session théorique. La présentation d’aujourd’hui est consacrée à la pose longue.
Pour démarrer je présente les grands principes de cette technique et, en m’appuyant sur des exemples, je montre les bénéfices qu’elle apporte. Ensuite, nous voyons en détail tout le matériel nécessaire pour effectuer des poses longues. Enfin, je propose aux stagiaires une méthode pas à pas pour obtenir de bons résultats à tous les coups.
Juste après la présentation, les stagiaires ont l’occasion de mettre en pratique toutes ces notions. Pour cela, nous nous rendons sur les berges de la rivière qui longe l’hôtel et qui est le spot parfait pour faire des poses longues. En effet, le cours d’eau présente un débit assez important ce qui permet de réussir ses photos assez facilement, parfois même sans avoir besoin de filtre.
Après avoir photographié avec différents angles de vue et joué avec le temps de pose, la nuit pointe le bout de son nez. C’est le moment de rentrer à l’hôtel pour prendre le dîner et profiter d’une nuit de repos.
Jour 7
Aujourd’hui est un jour très spécial puisque nous consacrons la journée entière à la photo d’oiseaux et notamment aux colibris. Après le petit-déjeuner, nous quittons l’hôtel pour rejoindre un jardin merveilleux situé à flanc de montagne. Dans ce paradis naturel, de nombreux oiseaux évoluent en parfaite liberté et font le bonheur des photographes et des passionnés de nature.
Les stagiaires sont divisés en 2 groupes et vont travailler à tour de rôle sur 2 dispositifs différents. Le premier groupe se positionne sur un affût fréquenté par des pics glandivores, plusieurs espèces de tangaras et un petit perroquet qui vit en altitude : la conure de Hoffmann. Cet espace est idéalement aménagé avec un arrière-plan lointain qui permet d’obtenir de jolis fonds flous.
Le deuxième groupe travaille sur un dispositif à plusieurs flashs pour photographier des colibris en vol. L’objectif est de figer le mouvement de ces oiseaux très rapides en utilisant la lumière du flash. Toute la difficulté de l’exercice est de positionner correctement les flashs et de doser leur puissance avec précision pour obtenir un rendu naturel.
Nous effectuons plusieurs rotations entre les deux ateliers pour que tout le monde ait le temps de profiter de chaque dispositif. Les participants disposent également de temps libre pour explorer le jardin et réaliser des photos d’oiseaux sur le vif.
Après une journée bien rythmée et beaucoup de belles photos, nous retournons à l’hôtel pour une soirée de détente.
Jour 8
Ce matin, nous profitons une dernière fois des jardins de l’hôtel et des oiseaux qui viennent le visiter. En fin de matinée nous prenons la route pour notre prochaine destination : un lodge familial situé plus haut dans la Cordillère de Talamanca.
Cet établissement est spécialisé dans les excursions pour observer et photographier un oiseau mythique : le quetzal resplendissant. Le propriétaire de l’hôtel et sa famille ont initié un projet en collaboration avec les fermiers locaux pour suivre et protéger les populations de cet oiseau. Grâce à ce réseau, la probabilité d’obtenir de bonnes photos du quetzal dans son milieu naturel est beaucoup plus grande.
Juste après le déjeuner, nous prenons la direction d’un secteur où un couple de quetzals a été observé le matin même. À notre arrivée, le quetzal mâle s’est réfugié à l’intérieur d’un tronc où un nid a été préparé depuis quelques semaines.
Nous gardons une bonne distance pour ne pas le déranger et nous attendons patiemment qu’il sorte pour le photographier. Après une bonne demi-heure d’attente, notre patience est enfin récompensée : nous voyons une petite tête sortir du tronc.
Le quetzal scrute son environnement pendant quelques secondes avant de prendre son envol pour aller se poser sur une branche située à quelques mètres. Voir un quetzal mâle voler avec ses quatre longues plumes caudales est toujours un moment magique et rempli d’émotions ! Rien que pour cela, le temps d’attente vaut largement le coup.
Quelques minutes plus tard, le mâle refait son apparition et reste posé sur le tronc un court moment avant de repartir. Puis, c’est la femelle qui arrive à son tour. Après s’être accrochée sur le tronc, elle rentre finalement dans le nid. C’est notre signal de départ : nous décidons de nous éclipser et de laisser l’oiseau tranquille.
Cette session a été fructueuse puisque nous avons eu la chance de faire des photos des quetzals avec différentes attitudes : en vol, posés sur une branche et accrochés à un tronc.
Avant de repartir au lodge, nous croisons deux espèces de parulines qui prennent la pose pendant quelques minutes. Ces petits passereaux ne sont certes pas aussi impressionnants que les quetzals mais ils valent quand même le détour. Avec sa crête rouge, la paruline ceinturée a notamment un look d’enfer !
Jour 9
Ce matin, nous avions prévu de photographier des colibris sur une plateforme spécialement aménagée dans les jardins du lodge. Mais la veille, l’un des guides de l’établissement nous a proposé une alternative : photographier des serpents dans la forêt avoisinante ! Suite à une discussion avec les participants, c’est cette dernière option qui est choisie à l’unanimité.
Après le petit-déjeuner, nous quittons donc le lodge à pied pour rejoindre la forêt située à quelques centaines de mètres. Au cours de cette expérience unique, nous avons la chance de photographier deux spécimens : la vipère des palmiers et la vipère verte et noire.
Nous passons une bonne partie de la matinée à photographier les deux serpents. Une fois encore nous travaillons avec deux types de lumière. Nous commençons par la lumière artificielle en utilisant un dispositif à plusieurs flashs. Puis, comme la luminosité augmente dans la forêt, nous photographions ensuite en lumière naturelle.
Tout au long de la session, les conditions de sécurité sont respectées et nous gardons une distance confortable avec les animaux. Pour réussir nos photos, nous privilégions nos téléobjectifs car ils permettent de réaliser des gros plans des serpents tout en restant à bonne distance.
En début d’après-midi, une nouvelle session est programmée avec les quetzals. Pour cela, nous retournons sur le même secteur que nous avons visité la veille. Une fois encore le spectacle est au rendez-vous et nous avons la chance d’assister à des scènes de toute beauté.
La veille, nous n’étions pas certains que le petit quetzal était né. Aujourd’hui, en voyant le mâle et la femelle se succéder pour ramener de petits insectes au nid, le doute n’est plus permis. Le bébé quetzal est bien né ! Pouvoir être témoins de ce genre de scènes est vraiment incroyable et ces souvenirs resteront gravés longtemps dans nos mémoires.
Il y a quelques jours, j’ai recontacté le guide du lodge pour prendre des nouvelles de la famille quetzal. Il m’a confirmé que tout allait bien et que le petit quetzal avait pris son envol quelques semaines après notre visite 😀
Jour 10
Aujourd’hui, le début de matinée est libre. Nous en profitons pour photographier les nombreux oiseaux qui fréquentent le lodge.
Au milieu du jardin, un grand tronc est particulièrement apprécié par les pics et les merles. Au niveau de la terrasse du restaurant ce sont les colibris qui ont élu domicile. Avec leurs couleurs incroyables, le colibri de Rivoli, le colibri Thalassin et le colibri Insigne ne passent pas inaperçus et offrent la possibilité de prendre de superbes photos.
Après avoir chargé les bagages et salué une dernière fois les colibris, nous prenons la route en direction de la capitale San José. Nous quittons notre lodge de montagne situé à 2700 mètres d‘altitude pour retrouver notre premier hôtel situé dans la Vallée Centrale.
Dans l’après-midi nous prenons place dans une salle de l’hôtel pour une présentation du logiciel Lightroom et des possibilités immenses qu’il offre pour le post-traitement. Je commence par expliquer la notion de catalogue, puis nous passons en revue les différents modules en nous attardant particulièrement sur les modules Bibliothèque et Développement.
Enfin, je présente les différentes options possibles pour exporter les photos travaillées dans le logiciel. Cette session en salle permet aussi de répondre aux questions diverses des participants.
Nous nous retrouvons ensuite en début de soirée au restaurant de l’hôtel pour un dîner d’adieu. Nous en profitons pour passer en revue les événements marquants du stage, pour échanger sur la photo et pour prendre rendez-vous pour de prochaines aventures.
Certains participants rejoindront l’aéroport dès le lendemain matin pour prendre leur vol retour. D’autres prolongeront d’une journée supplémentaire et auront l’occasion de profiter encore un peu du magnifique jardin de l’hôtel. Après 10 jours intenses, chacun rentre chez soi avec des cartes mémoires remplies de jolies photos et des souvenirs plein la tête !
Le bilan
Vous avez pu vous en rendre compte en lisant ce compte rendu, le stage a été riche et intense et il a permis aux participants de ramener de superbes photos. Il n’est pas facile de résumer une telle expérience mais j’espère avoir fait une bonne synthèse et ne rien avoir oublié d’important.
Nicole, Marie-France, Isabelle, Denis et Jean-Laurent, c’était vraiment chouette de vous avoir à mes côtés pour ce stage photo à la découverte des merveilles du Costa Rica. Je dois dire qu’il aurait été difficile d’avoir un meilleur groupe !
Je tiens à vous remercier chaleureusement pour tous les bons moments passés ensemble, les discussions intéressantes que nous avons pu avoir et pour votre bonne humeur tout au long du stage.
J’adresse également un grand merci à José, notre guide/chauffeur/photographe pour sa disponibilité, sa gentillesse et son grand professionnalisme.
A titre personnel, je garderai bien évidemment un souvenir particulier de ce stage. Même si j’ai quelques années d’expérience dans la formation, c’est le premier groupe que j’accompagnais physiquement sur le terrain.
Cette expérience m’a enchanté et je n’ai à présent qu’une seule envie : reprendre la route le plus tôt possible avec un nouveau groupe de photographes !