On ne va pas tourner autour du pot : tous les collimateurs ne se valent pas.
Mais avant de rentrer dans le vif du sujet, prenons quelques instants pour faire un petit rappel.
Les collimateurs, ce sont ces petits carrés ou rectangles qui s’éclairent quand on appuie à mi-course sur le déclencheur pour faire la mise au point.
Grâce aux collimateurs, on indique à l’appareil photo quelle zone de notre photo doit être la plus nette.
Par exemple, si on prend des photos de fleurs, on peut décider que la netteté sera sur une fleur au premier plan.
Ou choisir une autre fleur située un peu plus derrière.
Ou carrément choisir une fleur à l’arrière-plan.
Bref, les collimateurs nous donnent une grande liberté pour sélectionner avec précision la zone de netteté.
Et il va sans dire que c’est un paramètre essentiel pour réussir nos photos.
Pourtant, je croise souvent des photographes qui traitent tous les collimateurs de la même façon…
Alors que certains collimateurs tirent beaucoup mieux leur épingle du jeu que d’autres.
Par exemple, sur les reflex, on trouve 3 types de collimateurs. Du plus basique au plus élaboré, on a :
- Le collimateur en ligne
- Le collimateur en croix
- Le collimateur en étoile.
Vous avez peut-être déjà entendu que le collimateur central est le meilleur collimateur sur les reflex.
La raison est toute simple : c’est un collimateur en croix ou en étoile.
Il est donc plus performant que les collimateurs périphériques qui sont souvent en ligne.
Pour être certain de faire une mise au point précise et rapide, il est donc important d’utiliser ce collimateur le plus souvent possible.
Sur les hybrides et les bridges, on ne retrouve pas ces collimateurs en ligne, en croix et en étoile…
Mais la situation n’est pas plus simple pour autant !
Sur ces appareils, tous les collimateurs ne reposent pas sur la même technologie.
Certains reposent sur une détection de phase, alors que d’autres reposent sur une détection de contraste.
Concrètement, ça veut dire que certains sont plus rapides, alors que d’autres sont plus précis.
En fonction du type de sujet que nous photographions, certains collimateurs vont donc donner de meilleurs résultats que d’autres.
Évidemment, bien connaître les collimateurs de son boîtier est un gros avantage pour réussir sa mise au point.
Et c’est même une nécessité absolue quand on travaille avec des sujets en mouvement, car la moindre erreur peut se payer cher.
Une bonne maîtrise des collimateurs, c’est la garantie de prendre des photos nettes au bon endroit et au bon moment, quel que soit le sujet.